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Et oui, je vais en faire des histoires

23 septembre 2012

Songes mexicains : non ce n'est pas si lointain

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20 septembre 2012

La quête du prénom : vous avez dit « complexe » ?

image article le prénom sept 2012

Voilà une belle histoire qui va, pour ma part en tout cas, commencer : l’arrivée d’ici peu d’un premier enfant. Nouvelle vie, chamboulements en tous genres… L’événement vaut bien la peine d’être raconté. Parmi les nombreux chapitres de cette aventure, il en est un appréhendé par tout le monde, ou presque : le choix du prénom de la future merveille. Facile au premier abord sauf que, parfois, dénicher la perle rare s’avère bien compliqué.

          Parce qu’il ne faut pas se louper

Le problème avec le prénom, c’est qu’on le garde toute la vie. On a tous dans son entourage l’exemple d’un proche qui n’assume pas le sien… et à juste titre ! Me viennent à l’esprit les dénommés « Hibou » et « Yves-Roger », côtoyés durant mon enfance (véridique). Et là je me dis : il ne faut pas qu’on se loupe, au risque que la prunelle de nos yeux soit l'objet de moqueries parfois douteuses (cela dit, petite, j’étais la première à en rire). Alors la première étape a été d’énumérer les prénoms qui nous plaisaient avec le futur papa. Et là, on a vite déchanté : on a réalisé que la tâche qui nous attendait allait être ardue. Il fallait qu'on se mette d’accord, qu'on trouve LE prénom, tendance mais pas trop, avec une jolie sonorité et le must du must, une symbolique vraiment symbolique ! Pas simple à priori, sauf qu’au détour d’une conversation, un prénom allait être cité, et à nous de l’adopter.

          Parce que cela peut être source de chaos

On se souvient du livre de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, Le prénom, et plus récemment l’adaptation cinématographique du même nom. Ou l’histoire d’une réunion de famille, anodine au départ, qui tourne au règlement de compte au sujet du choix du prénom d’un enfant à naître. Fort heureusement, point de scène similaire de notre côté. A part une curiosité accrue et des interrogatoires musclés de la part de la (bienveillante) famille. Alors, après avoir été inondés de messages de la part des parents, entre autres, après avoir épluché le calendrier sous leurs yeux de prédateurs en quête d’indices, nous avons dû céder, lâchement. Le prénom est sorti tout seul et là, c’était trop tard. Leur réaction ? Unanime, ou presque : le prénom, cet élu, est à leur goût. Ouf ! Sauf que maintenant, avec du recul, je me dis que finalement on aurait dû attendre le jour J pour dévoiler THE scoop. Pourquoi ? Parce qu’après l’annonce de la grossesse et du sexe, c’était le seul secret crucial qu’il nous restait à partager avec le futur papa. Tant pis pour cette fois.

          Parce que du prénom dépend son avenir

Ce fût l’un des sujets abordés par les médias cet été, histoire de prolonger ce doux marronnier qu’est l’annonce des résultats du bac. Mais forcément, rôle de future mère ultra concernée oblige, j’avoue qu’il m’a été difficile de ne pas jeter un coup d’œil à cette info super insolite (si si) : la réussite à l’examen selon les prénoms. Rien qu’en lisant le titre, j’imaginais bien les « Charles », « Edouard », « Blandine » et Cie réussir haut la main cette épreuve. Question de bon sens, puisque le choix des prénoms est souvent révélateur du milieu social, si l’on en croit les sociologues. Et là, paf : les articles confirment, sans surprise donc, cette pensée. Alors là, et comme je suis une future mère pleine d’espoirs pour mon futur chérubin (je l’imagine bien acteur à succès, chercheur réputé ou photographe branché, et oui), voilà que je ressens une grosse pression : va falloir prendre en compte nos goûts, essayer de faire accepter cette douce appellation aux autres, et en plus faire en sorte que cela l’aide à réussir dans la vie… (silence, désespoir). Pas simple, d’autant que comme l’explique le spécialiste de la sociologie des prénoms, Baptiste Coulmont, « le monde des prénoms évolue chaque année » et « si les enfants de professeurs, d’instituteurs et de médecins s’appelaient Potiron et Potironne, alors (…) ils recevraient beaucoup de mentions » (au bac ndlr). Bref, je vais m’arrêter là car, vous l’aurez compris, voilà qui représente pour moi un véritable casse-tête, susceptible d’engendrer de nouvelles histoires. Mais quoiqu'il en soit, pour le futur petit Louis, l'aventure ne fait que commencer !

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Et oui, je vais en faire des histoires
  • Au début, j'étais férue d'Histoire. Rien d'inquiétant. Mais petit à petit, mes livres sur "Pie" XXX ont laissé place aux journaux. Et là, une autre pathologie m'est apparue : mon goût immodéré pour les histoires. Rien de grave, mais il faut que j'en parle.
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